Girachi Uteko Modo/Capitaine de la 7ème Division
Messages : 70 Date d'inscription : 24/03/2009 Age : 33 Localisation : Dans les locaux de la division zéro, où dans le Sereitei
Feuille de personnage Niveau: (35/50) Lettre: C Expérience: (0/300)
| Sujet: Deux grands nobles, une vision...[FE renji] Dim 19 Juil - 1:50 | |
| Il faisait assez beau en cette journée de printemps.Girachi adorait cette saison, car elle se situait à la suite de l'hiver.L'hiver était froide, mortellement ennuyante et morose.En fait, il n'avait pas vraiment comprit pourquoi il détestait tant cette saison.Mais les derniers de sa vie n'avaient été bercé que par cette maudite saison.Soudain alors, qu'une certaine colère s'emparait de l'esprit du capitaine qui montait les marches qui le menait vers le Sôkyoku, certains de ses souvenirs de sa vie humaine refirent surface. Le froid de l'hiver était l'un des plaisir qu'avait son père chaque année.Cela lui permettait de voir souffrir les gens qui ne l'avaient pas assez bien servis. Néanmoins, le printemps était la saison préférée de sa mère de son vivant et des Uteko. Ils avaient la même vision de cette période de l'année.Elle représentait le renouveau de la vie sur Terre, la chaleur permettait aux choses de pousser, de grandir.Cette chaleur chassait le froid et l'ombre du vent d'hiver pour laisser place à la lumière.Le père des Uteko s'amusait à faire la comparaison entre ces deux saisons comme si l'une était le mal, les ténèbres; tandis que l'autre était le bien, la lumière salvatrice. Pendant longtemps la jeunesse du shinigami qu'était le capitaine ne lui permettait pas de comprendre réellement cette philosophie.Mais aujourd'hui, il la comprenait parfaitement (ou du moins en surface).Le froid de l'hiver représentait les générations passées attachées dur comme fer à leurs traditions, leurs croyances.L'honneur des Uteko devait passer avant toute chose à son époque. Les Uteko étaient à l'époque l'une des plus grandes familles de nobles de la Soul Society.Ils devaient par conséquent tenir leur place en tant que nobles.La Soul Society et le Sereitei étaient deux des plus grandes institutions du monde des esprits.Ils devaient tout faire pour faire taire ceux qui s'élevaient contre leur volonté. Des fois à des prix moraux bien trop élevés. Mais aujourd'hui Girachi avait enfin trouvé sa propre interprétation de la philosophie de son père.Lorsque venait le printemps il était temps de laisser les prochaines générations prendre place face au passé.Seules elles, pourraient laver les horreurs que les anciens avaient perpétrés. Girachi était maintenant arrivé en haut de la montagne, il se surprit lui-même de l'avoir fait sans avoir utiliser le shumpô.D'habitude il n'était pas si distrait que lui arrivait-il?Peu importe en vérité...Girachi sans un autre mot alla s'asseoir devant l'ancien échafaud du Sôkyoku.Il entra alors dans une méditation profonde, laissant cette brise de printemps le bercer. C'est alors qu'une voix bien trop familière se fit entendre...
*"Alors, alors mon cher capitaine de la septième division on fait un petit somme?"*
*Toujours le même mon cher dragon...Il faut vraiment que tu est toujours ton mot à dire sur tout n'es-ce pas?*
En voilà un qui représentait à merveille cet hiver glacial.Bien que cela n'est jamais été avéré, Girachi savait que l'esprit d'un Zanpakutoh et celui de son utilisateur étaient liés et reflétaient leur époque.Mais contrairement à ceux des humains ceux des sabres ne pouvait pas "évoluer".Il gardait la même confiance en ces traditions et croyances depuis longtemps obsolètes.Même si au début Girachi considérait son arme comme un vrai modèle idéologique, il n'était guère aujourd'hui que le pâle représentant d'une époque oubliée. Il y a quelques temps le capitaine aurait trouvé les réactions très "vieux jeu" de Suiryuudan véritablement désolante voire même attristante pour ce dernier.Mais aujourd'hui il s'amusait avec ironie de cette situation; dans laquelle le dragon ne comprenait pas l'intérêt que pouvait porter un Uteko à des roturiers tel que Dante ou encore ce Rikichi.Mais en réalité c'était lui qui était dans le faux depuis longtemps.Il ne voyait le statut là où son "maitre" voyait l'avenir de ces institutions que les nobles avaient tant cherché à préserver. C'était dans cette génération et dans les suivantes que la Soul Society perdurera et non dans ses traditions ridicules. Le dragon ne sachant pas apparemment quoi rétorquer à l'absence de réactions de la part de Girachi, était rester muet pendant dix bonnes minutes.Avant de trouver un autre angle d'attaque...
*"Au fait je suis sûr que ton père aurait apprécier ce que tu viens de faire...Te rapprocher ainsi des Kuchiki est inacceptable.Tu bafoues l'honneur de ta famille en t'abaissant à leur niveau.Tu est ridicule mon pauvre ami..Tu est devenu aveugle à leur outrage? "*
*Je te plains Suiryuudan, car le plus aveugle ici c'est bien toi.Tu vis dans un passé qui est depuis longtemps révolu.Les Kuchiki et les Uteko ne se sont jamais aimés ni même fais confiance en combat.Tout cela à cause de l'orgueil de mon père et de Ginrei, chacun ne reconnaissant pas la légitimité de l'autre.Cette querelle absurde a continué avec Byakuya et moi...Aujourd'hui, je tire un trait sur tout ça.Byakuya n'est plus là et j'ai moi même murit...Il est temps de donner un nouveau départ à nos familles et ça seul ce "roturier" peut nous l'offrir.*
Le roturier dont parlait Girachi n'était autre que l'actuel chef des Kuchiki, Renji.A lui seul il représentait ses nouvelles "pouces de vie" du monde des esprits.Un corps jeune et un esprit ouvert bien loin de tout ces conflits d'aristocrate.Le capitaine de la septième division avait prit sur lui et sur son orgueil pour faire appel à lui. L'affront que leur avait fait subir les Kuchiki était encore une plaie bien ouverte dans le cœur du capitaine.Il était conscient que son père aurait préféré mourir plutôt que de parlementer avec les descendants de Ginrei, c'est d'ailleurs ce qu'il fit.Mais aujourd'hui le chef de clan c'était lui et personne d'autre.Depuis bientôt 200 ans, il était à la tête de la cinquième famille, la parai haïe des autres.Il en avait fait son deuil et avait tout oublier pour parler à Renji Kuchiki... Alors qu'il était de nouveau perdu dans sa méditation, il sentit le rieastu du noble non loin de lui.Sans pour autant ouvrir les yeux ni même bouger, il s'adressa à lui d'une voix claire et ferme.
-"Je vous remercie d'être venu si vite Kuchiki taishô..."
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