Un jour sous la paperasse... [[ PV Kureno + Incrustation de Kaguya xD ]]

C'était une journée assez banale. Il n'y avait aucune agitation anormale, le soleil était au rendez-vous et la fenêtre du Bureau du Capitaine de la Cinquième Division était grande ouverte. Momo était en train de traiter des documents divers, comme elle était assez attentionnée vis-à-vis de ses subordonnés, elle veillait toujours à ne pas laisser toute la paperasse à son vice-capitaine, et en prenait toujours une partie qu'elle remplissait en plus de ses propres tâches. Mais aujourd'hui, la pile était particulièrement haute et Momo y avait passé une bonne partie de son après-midi. Elle chercha des yeux sa petite pendule qui se trouvait habituellement sur son bureau, mais elle dû se débarasser d'un bon nombre de feuilles volantes qui se trouvait là avant de pouvoir consulter l'heure. Son fils n'allait très certainement pas tarder à venir lui rendre visite, comme tous les jours. Tout en pestant contre cette montagne de papier qui n'en finissait pas, elle se leva en se disant qu'elle terminerait plus tard, après tout elle s'était occupé des papiers les plus urgent en premier, donc il n'y avait rien qui risquait d'être en retard. Alors qu'elle se mit debout, elle embroncha involontairement le bureau et les feuilles s'envolèrent, virevoltant dans toute la pièce avant de tomber au sol. Son premier réflexe fût d'aller jetter un oeil par la fenêtre pour s'assurer qu'elle n'avait rien égarer, puis elle poussa un long soupir exaspéré avant de commencer à ramasser tout ça. Le vent qui s'engouffrait dans la pièce releva quelques feuilles qui étaient restées miraculeusement sur le bureau, et la jeune Madame Hitsugaya s'empressa d'aller fermer celle-ci pour ne pas aggraver sa situation. Un bout d'un bon quart d'heure, elle avait réussi à réunir tous ses papiers en petites piles de façon à éviter le renouvellement d'une erreur comme celle-ci, seulement il était devenu difficile de deviner que cette chose en plein milieu de la pièce était un bureau... Elle plaça ses mains sur ses hanches et laissa de nouveau échapper un soupir. Elle espérait grandement avoir finit tout ça le plus tôt possible, car le remplissage des papiers était bien la tâche la plus pesante qu'un capitaine ait à éxécuter. Momo se permit ensuite de s'asseoir sur son canapé qui se trouvait non loin, et passa sa main sur son visage. Elle était un peu fatiguée. Puis, des petits coups secs se firent entendre. Elle releva légèrement la tête en direction de la porte.

- Oui, entrez !

Voilà encore une journée de passée. Encore une longue et interminable journée de cours à l'Académie Spirituelle où il était forcé de cotoyer ses camarades de classes tous aussi indifférents à son égard les uns que les autres. Mais maintenant il n'y prétait plus attention, il préférait de loin se concentrer sur ses cours pour quitter cette académie au plus tard même s'il n'était pas encore sure d'avoir un siège dans l'une des 16 Divisions.

Comme à l'acoutumé, pendant la pause de midi, Kuréno avait été rejoint par Kaguya et ils partagèrent ensemble ce peu de temps qui leur été accordé. C'était un peu le rayon de soleil de sa journée et il attendait toujours avec une impatience grandissante de pouvoir etre en compagnie de son meilleur ami. Ils avaient comparés leur emploi du temps respectif, parlé des nouvelles choses qu'ils avaient appris et Kuréno ne pouvait s'émpecher de jalouser son ainé qui était nettement plus avancé que lui.

Finalement la journée s'était terminé après le cours pratique de Kido et Kuréno venait d'apprendre une nouvelle technique dont il n'était pas peu fier. Dès la fin de la dernière minute de cours arrivée, il se précipita hors de l'Acadamie et prit la direction de la Cinquième Division où il était certain de trouver sa mère. Depuis le temps, il connaissait chaque recoin par coeur ! Il prit dont un petit racourcit méconnu de pas mal de monde et arriva devant le Bureau du Capitaine de la Cinquième Division plus rapidement que prévu. Il frappa à la porte d'un coup sec et attendit que sa mère l'invite à entrer.

- Oui, entrez !

Kuréno poussa la porte et il la referma derrière lui avant de lancer à la cantonnade

" Bonjour Maman ! "
Il se précipita vers elle en quête d'un calin qu'il estimait bien mérité ! Il stoppa soudainement sa course, se pencha pour ramasser une feuille qui trainait par terre puis lui alla rejoindre sa mère sur le canapé avant de se pelotonner contre elle

" Tiens, ca trainait sur le sol !"

Il lui tendit la feuille tout en continuant de la câliner affectueusement

Comme elle s'y attendait, c'était bel et bien son fils qui se trouvait derrière la porte. Lorsqu'elle l'autorisa à entrer, celui-ci se rua dans la pièce en la saluant. Elle lui fit un sourire chaleureux, heureuse de pouvoir enfin passer un peu de bon temps et d'avoir pût sortir la tête de ces fichus papiers. Il se précipita vers elle mais s'arrêta en chemin devant un papier qui avait échapper à sa vigileance. Il le ramassa avant de se blottir dans les bras de sa mère, qui lui déposa un baiser affectueux sur le front. Puis il lui remit le papier.

- Merci beaucoup.

Elle prit la feuille et la déposa à côté d'elle. Elle avait tout de même le droit d'apaiser son esprit en compagnie d'une personne qui était très chère à son coeur, les papiers fugitifs attendront. Elle avait remarqué l'enthousiasme de son fils lorsque celui-ci était entré dans le bureau, il avait très certainement dû apprendre quelque chose de nouveau à l'académie spirituelle dont il devait être assez fier. Momo se doutait bien que les études de son petit garçon n'était pas toujours une partie de plaisir, et qu'à part le descendant de la famille Kuchiki il n'avait pas de vrais amis, cependant elle faisait de son mieux pour lui faire comprendre qu'elle serait toujours là si jamais il avait besoin de soutien. Enfin... Kureno n'était plus un petit garçon maintenant, il avait déjà treize ans et c'était un adolescent; mais comme toutes les mères, Kureno était pour elle son petit garçon et il le resterait toujours. Peut-on reprocher à un parent de porter un amour sans faille à sa progéniture ? Momo passait sa main dans les cheveux clairs de son fils, toujours blottit contre elle.

- Alors, Kure-chan, comment c'est passée ta journée ?

Kureno était blottit dans les bras de sa mère et il ne s'en délogea pas. Il était bien ainsi, il avait beau avoir treize ans, il restait toujours très proche de ses parents et en demande perpetuelle d'affection. Peut etre était ce parce qu'il n'avait pas trop d'ami qu'il compensait avec l'amour affectif que sa famille était en mesure de lui offrir. Ou peut etre est est ce tout simplement son caractère qui était ainsi fait. Toujours est-il qu'il adorait ses moments passés dans le bureau de l'un ou l'autre de ses parents. Loin des regards des autres, ils pouvaient profiter d'eux l'espace de quelques minutes où il monoplisait leur temps libre. Quelque fois, il prenait plaisir à les aider dans leur tâches administratives en rangeant des dossiers ou en les aidant à trier des papiers. C'est ces petits moments de complicité qui faisait qu'il attendait toujours avec grande impatience la fin des cours à l'académie.

Il mourrait d'impatience de pouvoir raconter à sa mère le nouveau sort qu'il venait d'apprendre ! Et comme si elle venait de ressentir son envie grandissante, Momo lui posa la question qu'il attendait tant ! Décidément, elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Mais c'est aussi cela être mère ! Savoir ressentir les besoins de son enfant, savoir le comprendre sans meme devoir échanger une parole. Le connaitre par coeur et l'aimer tel qu'il était.

- Alors, Kure-chan, comment c'est passée ta journée ?

Il fallait pas en dire davantage pour que Kuréno devienne surexité ! Il s'éloigna un peu de sa mère et s'installa dans le canapé avec plus d'aisance avant de se lancer dans la narration de sa journée. Il lui raconta toutes les choses qu'il avait étudié sur le Monde Rèel et notamment ces choses étanges qu'avaient inventés les humains pour se déplacer plus rapidement. Il lui raconta son cours de zanjutsu avec une pointe d'amertume aussi

- Tu te rends compte ! Certains autres élèves de ma classe possède déjà leur propre zanpakuto alors que je suis obligé de me contenter d'un sabre en bois ! C'est vraiment pas juste ! J'ai toujours pas rencontré mon sabre et j'ai l'impression d'etre à la traine par rapport aux autres. Déjà que je suis le plus ... petit ...

Il soupira. Non seulement il était le plus jeune étudiant de sa promo du haut de ses treize ans mais en plus il était le plus petit en taille ... Il enrageait intérieurement. Mais il ne s'apesenti pas davantage sur ce petit détail et il reprit sa narration avec encore plus d'enthousiasme.

" Ha et puis on a appris un nouveau sort de Kido ! C'est la 17em technique de Hado et j'ai réussi à la maitrise dès le second essai ! C'est génial ! Tu voudras que je te montre ?? Bientot je serai un expert en Kido comme toi ! "

A peine eût-elle terminé sa phrase que Kureno s'éloigna un petit peu d'elle pour lui raconter tout ce qu'il s'était passé aujourd'hui. Il lui parla de ce qu'il avait appris sur le monde réel, et particulièrement sur les machines dont les êtres humains font usage pour se déplacer. Il lui parla ensuite de son cours de zangutsu et lui confia sa déception de ne pas posséder son propre zanpakutoh ainsi que son malaise quant au fait qu'il était le plus petit de sa classe. Ses mots firent sourire Momo, car la réaction de son fils était étonnement similaire à celle que pouvait avoir son père à son âge, lorsqu'on lui faisait une quelconque remarque sur sa taille ou sur le fait qu'il était beaucoup plus jeune que les autres. Mais il ne s'attarda pas sur ce sujet et préféra passer à autre chose. Il continua de conter sa journée et en vint à sa nouvelle découverte : il avait appris un nouveau sort de Kidô et s'extasiait de l'avoir maîtrisé en moins de trois essais, et lui dit qu'il serait bientôt aussi douée qu'elle. Elle lui sourit tendrement, elle aimait lorsque son fils parlait avec autant d'enthousiasme et de détermination.

- La 17ème technique ? C'est le Shindo si je me souviens bien... Dis-donc tu commences sérieusement à monter de niveau ! Bien sûr que je veux voir ça ! ^^

Bien qu'elle essayait de le dissimuler, Momo était en fait presque autant enjouée que son fils à l'idée que celui-ci arrive à maîtriser un nouveau sort. Il était très doué pour un jeune garçon de son âge, et bien que la crainte de ne pas pouvoir garder très longtemps son fils dans le cocon familial deumeurait, elle était tout de même très heureuse de le voir réussir si bien ses études. Il semblait prendre du plaisir à apprendre de nouvelles techniques et réussissait à les maîtriser avec une facilité hors du commun. Elle, elle s'en était toujours bien sortit en Kidô et lorsqu'elle était également étudiante à l'académie spirituelle, elle faisait toujours de son mieux pour réussir ce qu'elle entreprenait. Elle regardait donc Kureno, attendant que celui-ci lui fasse une petite démonstration ce qu'il avait apprit aujourd'hui.

Sa mère avait toujours été très réceptive à son égard et elle s'interessait toujours à ce qu'il faisait ou à ce qu'il venait d'apprendre. Pas un seul jour ne s'écoulait sans qu'elle lui demande ce qu'il avait de sa journée ou comment cela s'était passé à l'Académie. Elle se montrait attentive à son égard et Kuréno avait toujours été habitué à tout lui raconter de ses longues journées en dehors des murs du cocon familial. Bien qu'il ne se plaisait pas vraiment à l'Académie Spirituelle, il s'éfforcait de tout mettre en oeuvre pour ne pas que sa mère s'en rende compte. Il essayait de se montré le plus enthousiaste possible et lorsqu'il apprenait des nouvelles choses comme ce fut le cas aujourd'hui, il n'avait pas à trop se forcer tellement il était excité !

- La 17ème technique ? C'est le Shindo si je me souviens bien... Dis-donc tu commences sérieusement à monter de niveau ! Bien sûr que je veux voir ça ! ^^

Il lui sourit et l'embrassa sur la joue

- Tu es trop fort Maman ! Tu les connais toutes par coeur les techniques ? Il y en a tellement .... Mais je ne vais pas te montrer ma technique ici sinon on va devaster ton bureau et ca serait pas apprécié je crois. Je te montrerai ca ce soir en passant prés du terrain d'entrainement ^^

Kuréno se remit debout et il vit alors le bureau surchagé de papiers en désordre de sa mère

- Oh ... C'est l'hécatombe ici, comment tu fais pour travailler dans un tel foutoire ! Tu veux que je t'aide à ranger ? Moi ca ne me dérange pas, j'ai que ca à faire ^^

Lorsqu'elle lui répondit, celui-ci l'embrassa sur la joue en s'extasiant devant les connaissances de sa mère. Il est vrai qu'elle connaissait le nom d'un bon nombre de techniques mais toutes c'était peut-être poussé le bouchon un peu loin. Il lui dit ensuite qu'il lui montrerait ça lorsqu'ils passeraient devant le terrain d'entraînement au chemin du retour. Momo n'avait pas juger utile de le préciser, elle savait que son fils n'aurait pas pris le risque de faire sa démonstration dans un tel endroit. Puis il se remit debout et posa son regard sur le bureau quelque peu désordonné de sa mère... Et ne manqua pas de le lui faire remarquer. Elle soupira légèrement.

- Et oui, aujourd'hui je n'en voyais plus la fin ! Il est vrai que pour ce qui est du rangement j'aurais pût faire mieux... Surtout ne prend pas exemple sur moi !

Elle se leva également pour déposer la feuille qui s'était égarée avec les autres. Kureno lui proposa alors de l'aider à ranger tout ça. Elle tourna légèrement la tête vers son fils, qui lui dit que de toutes façons, il n'avait que ça à faire. Momo lui sourit chaleureusement.

- C'est gentil, mais ne te sens pas obliger ! Tu reviens d'une journée d'école, peut-être préférerais-tu te reposer un petit peu ? ^^

Mais elle se doutait bien que ce qu'elle venait de dire était parfaitement inutile. Kureno avait toujours était un petit garçon débordant d'énergie, il fallait toujours qu'il ait quelque chose à faire et ne ratait pas une occasion de se dépenser. Déjà lorsqu'il n'était qu'un bébé, il refusait de faire la sieste et ne montrait aucun signe de fatigue anormal. Elle s'asseya donc devant son bureau et, sachant que de toute façon son fils ne resterait pas assis tranquillement en la regardant faire, elle fit mine de penser à haute voix.

- Alors... Il faudrait commencer par trier les rapports d'un côté et les courriers officiels de l'autre...

Kureno vit sa mère l'imiter lorsqu'elle se releva du canapé bien confortable. Il avait rarement vu le bureau de sa maman aussi ... surchargé ! Il y avait des dossiers partout et certains d'entre eux formaient des colonnes à l'équilibre plus que précaire. Certaines pochettes cartonnées semblaient vomir littérallement des feuilles qui dépassaient de partout. Kuréno s'étonnait qu'elle puisse retrouver quoique ce soit dans un tel bazard !

- Et oui, aujourd'hui je n'en voyais plus la fin ! Il est vrai que pour ce qui est du rangement j'aurais pût faire mieux... Surtout ne prend pas exemple sur moi !

Il lui souris et ne prit pas la peine de lui faire remarquer que contrairement à elle, il était très soigneux avec ses affaires et qu'il ne laissait jamais rien trainer dans sa chambre. Au contraire, il partait du principe que le rangement pouvait etre un gain de temps considérable ! Depuis qu'il avait compris ce concept, il prenait toujours le temps de ranger ses affaires à leur place, miticuleusement.

- C'est gentil, mais ne te sens pas obliger ! Tu reviens d'une journée d'école, peut-être préférerais-tu te reposer un petit peu ? ^^
Kuréno haocha la tête de droite à gauche avec vigueur !

- Non ! Hors de question que je reste à te regarder travailler. Je préfère t'aider comme ca tu finiras le travail plus de bonne heure et on pourra rentrer pas trop tard à la maison ^^

Il s'avanca près du bureau et prit une pile de dossier qu'il posa à même le sol avant de s'assoeir sur le plancher pour commencer le tri. Sa mère lui expliqua comment procéder et il écouta attentivement ses consignes faisant devant lui deux petits tas, l'un pour les rapports et l'autre pour les couriers officiels.

Parmis de tas de papiers mélangé, une feuille attira son attention. C'était un rapport de mission sur lequel il reconnu l'écriture fine de sa mère. Il jetta un rapide coup d'oeil à cette dernière et vit qu'elle était occupé de son coté alors il en profita pour lire le rapport bien qu'il sache pertinament qu'il n'en avait pas le droit, secret professionnel oblige. Plus ses yeux parcourait la feuille et plus les yeux de Kuréno s'agrandissait. D'après ce qu'il venait de lire, sa mère s'était rendu il y a deux jours dans le monde réel pour y affronter un arrancar inconnu. C'en était trop pour Kuréno qui claqua la feuille sur le sol avant de se relever furieusement

- Tu m'as pas dit que tu était allé dans le monde réel pour te battre ! Pourquoi tu me l'a caché hein ? J'ai quand meme le droit de savoir non ? Moi j'aime pas quand tu vas dans le monde réel parce que s'il t'arrive quelque chose je ne pourrai pas te protéger...

D'ordinaire, comme la plupart des jeunes mères Momo était un brin perfectionniste et il était vraiment rare de trouver son bureau dans un tel état. Mais aujourd'hui elle n'avait vraiment pas eu le courage de tout remettre en ordre lorsque tout s'était envolé et avait baclé, surtout qu'elle savait que son fils allait la rejoindre sous peu et qu'elle voulait l'accueillir convenablement. S'emparant d'une pile de papier, Kureno s'installa sur le sol et commença à les trier selon les consignes que lui avait donné sa mère qui, de son côté, terminait de remplir son rapport. La cinquième division dont elle était capitaine avait le devoir de veiller sur la sécurité du Rukongai. Un de ses officiers l'avait informée qu'un arrancar totalement inconnu avait tenté de pénétrer à la Soul Society via la zone est du Rukongai à plusieurs reprises. Elle en avait informer la 12è division qui fût en mesure de repérer l'arrancar en question dans le monde réel. Afin de s'en débarasser au plus vite, et surtout pour éviter à ses subalternes le risque de se retrouver nez-à-nez avec un adversaire dépassant de loin leurs capacités, elle s'était rendue elle-même dans le monde des humains pour mettre cet arrancar hors d'état de nuire. Finalement, celui-ci révéla un niveau largement inférieur à ce qu'elle redoutait et elle pût s'en débarasser assez aisément. Certainement une nouvelle expérience d'Aizen qui se serait révélée infructueuse. Aizen... Même 300 ans après, ce nom écorchait toujours autant son coeur. Qui aurait imaginer que cet homme si admirable se jouait d'eux depuis le début ? Pas elle en tout cas, et sa naïveté lui avait fait perdre quelques plumes... toutes ces pensées se bousculaient dans son esprit pendant qu'elle terminait de remplir son rapport. Mais ce dont elle ne s'était pas paerçu, c'était que la première partie du fameux rapport c'était retrouvé parmis la pile de papier dont Kureno s'était emparé. Elle entendit son fils poser assez bruyament une feuille sur le sol. Surprise, elle leva la tête d'un air étonné, se demandant ce qui n'allait pas.

- Tu m'as pas dit que tu étais allée dans le monde réel pour te battre ! Pourquoi tu me l'as caché hein ? J'ai quand même le droit de savoir non ? Moi j'aime pas quand tu vas dans le monde réel parce que s'il t'arrive quelque chose je ne pourrai pas te protéger...

Momo resta silencieuse. Elle avait l'impression d'entendre à voix haute ce que Toshiro avait essayer mainte fois essayer de lui faire comprendre par des sous-entendus lorsqu'elle se laissait emporter par la colère ou encore lorsqu'elle fonçai tête baissé sans réfléchir au danger et aux conséquences que ses actes auraient pût engendrer. Elle baissa légèrement les yeux, puis elle déposa son stylo sur le bureau et se leva pour rejoindre son fils. Elle s'accroupit devant lui.

- Tu sais, ce n'était pas une mission relativement importante, c'est pourquoi je n'ai pas jugé utile d'en parler. Et puis, ce n'était pas si dangeureux que ça tu sais ! Tu n'as aucune raison de te faire du soucis !

Elle lui sourit tristement. Elle n'avait jamais eu l'intention de donner une telle inquiétude à son fils.

- En tant que capitaine, il faut parfois savoir se salir les mains, je ne peux pas toujours envoyer mes officiers faire le travail à ma place...

La colère était visiblement affichée sur le visage de Kuréno qui regardait sa mère. Il avait croisé les bras devant lui et il ne la lachait pas du regard, attendant certainement une justification de sa part. Il savait pertinament qu'en tant que Capitaine, il y a avait des contraintes auxquelles elle ne pouvait se dérober. Il savait qu'il ne pouvait pas non plus lui interdire d'aller au combat. Il était son enfant et il n'avait absolument aucun ordre ou interdiction à lui soumettre et puis même s'il n'aimait pas cela, il savait pertinament qu'elle n'avait pas le choix. Néanmoins il n'aimait pas qu'elle ne lui ai rien dit au sujet de cet arrancar contre lequel elle s'était battu. Il avait l'impression qu'elle lui faisait des cachotteries et il n'appréciait pas du tout. Il avait toujours aimé savoir ce que faisait ses parents même si après, l'inquiétude le rongeait.

Délicatement, Momo posa son stylo sur le bureau et lui elle se leva de sa chaise pour se diriger vers Kuréno qui ne fit pas un geste. Elle s'agenouilla en face de lui et Kuréno garda obtinément le visage tourné sur le côté pour ne pas la regarder et lui faire savoir qu'il n'était vraiment pas content !

- Tu sais, ce n'était pas une mission relativement importante, c'est pourquoi je n'ai pas jugé utile d'en parler. Et puis, ce n'était pas si dangeureux que ça tu sais ! Tu n'as aucune raison de te faire du soucis !

Kureno piaffa d'agacement. Il devrait ne pas se faire de soucis ? Et comment pourrait-il en etre autrement ? Il savait que malgré les dire de tout le monde, Aizen n'était pas mort. Il le sentait. Et si précieuse mère venait à etre confronté à un Espada ? Et si elle était enlevé comme Kaguya il y a quelques années ... Evidamment qu'il se faisait du soucis !

- En tant que capitaine, il faut parfois savoir se salir les mains, je ne peux pas toujours envoyer mes officiers faire le travail à ma place...
Les traites du visage de Kureno se radoucirent et l'ébauche d'un sourire se dessina sur ses lèvres. Il tourna la tête vers sa mère, lui tendis les bras et alla se réfugier près elle.

- des fois je me dis que ca serait mieux si tu n'étais jamais devenue Capitaine. Oh, je sais que c'est égoïste de penser ca mais au moins j'aurai eut la certitude qu'il ne t'arriverai jamais de malheurs. Je sais que tu es forte et que tu sais très bien te battre mais je n'aime pas que tu ailles en mission. Je préfére quand tu restes avec moi ...

Edit Kaguya: Et ben didons Kuréno on dirait un gamin de 8 ans ! A 13 ans je faisais plus ça moi ! xD M'enfin, là t'es en train de rêver ! Je suis sur que t'identifie Kuréno au ptit Vizard ^^

[[ De quoi j'me mêle ??? XD ]]

Momo voyait bien que son fils n'était vraiment pas content qu'elle ne l'ai pas mis au courant. Celui-ci avait détourné la tête ne voulant pas la regarder pour lui faire clairement comprendre qu'il était énervé. Une fois qu'elle eu terminé de lui expliqué pourquoi elle ne lui en avait pas parlé, et pourquoi elle y était allé, son visage se radoucit et il se réfugia contre elle, en lui disant que bien qu'il savait que c'était une pensée égoïste, il aurait préféré qu'elle ne soit pas capitaine afin d'être sûr qu'elle soit plus en sécurité. Tout en le serrant contre elle, elle esquissa un sourire. Elle comprenait très bien sa façon de voir les choses, et on ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. Tout à fait le fils de son père. Elle posa ses mains sur ses épaules et lui dit :

- Quoi qu'il arrive, je serais toujours avec toi.

Elle lui souria, et posa son doigt sur le bout de son nez pour le taquiner gentiment. Kureno s'était toujours montré si affectueux vis-à-vis de ses parents, et se n'était pas sans ravir sa mère. Elle savait que la plupart des adolescents de son âge étaient beaucoup moins proche de leurs parents et qu'il préféraient rester entre jeunes du même âge, ce qu'elle comprenait parfaitement. Mais elle aussi aimait passer du temps avec son fils, et bien qu'elle faisait de son mieux pour ne plus le traiter comme un enfant, Kureno restait son fils à elle. Malheureusement, il était vrai que le statut de capitaine les empêchait de vivre comme une famille normale. Elle ne pouvait pas en vouloir à Kureno pour la réaction qu'il avait eue, après tout comment elle allait-elle réagir lorsque son garçon devra faire sa première mission dans le monde réel ? Momo ne préférait même pas y penser, elle allait se morfondre toute la journée en se demandant si tout se passait bien, car elle n'avait pas gardé d'excellents souvenirs de sa première mission... Elle se releva et ramassa la feuille de rapport qui était restée par terre, et la plaça avec l'autre partie qu'elle rangea dans un porte vue. Elle préféra ne pas s'attarder sur le sujet, n'aimant pas les disputes.

Momo posa les mains sur ses épaules avec sérieux et Kuréno plongea son regard dans le sien. Cela n'avait jamais été facile pour lui d'être le fils de deux Capitaine de Gotei. Ceux qui l'enviaient ce savaient vraiement pas de quoi il s'agissait. Ils ignoraient la peur qui ronge les entrailles, celle qui omnibule l'esprit, accaparent la moindre pensée. Ils ignoraient l'inquiétude de ne pas retrouver leurs parents sains et saufs à leur retour de mission. Ils ignoraient tout ! Kureno, lui, il savait ce que c'était... Alors les autres, les envieurs, pouvaient bien dire ce qu'il voulaient, ils étaient que des ignards doublés d'imbéciles.

La voix de sa mère était douce. Apaisante. Elle se voulait réconfortante mais les mots qu'elle prononça, Kureno les connaissaient par coeur. Elle les lui avait déjà dit tant de fois...

- Quoi qu'il arrive, je serais toujours avec toi.

Kuréno haussa les épaules avec une certaine lassitude alors qu'il souffla bruyament

- Oué bah tant qu'à faire je préférerai que rien n'arrive !

La mère lui posa un doigt sur le nez et Kuréno se renfrogna immédiatement. Il fronça les sourcils alors qu'un air mécontent s'afficha sur son visage. Pour ne pas se laisser faire, il tourna la tête sur le coté et rouspéta sa mère avec un " arrêteuh " d'un ton sec. Il savait pertinament que Momo le taquinait en agissant ainsi et d'ailleurs il râlait plus pour la forme et par habitude qu'autre chose, bien trop habitué à ce genre de gestes familiers.
Finalement, Momo ramassa la fameuse feuille du rapport de mission qu'elle rangea dans une chemise mettant ainsi fin à ce petit conflit. Il fallait dire que dans la famille Hitsugaya, une dispute ne dirait jamais bien longtemps. Il était relativement rare que cela dure plus de quelques heures tout au plus...

Kuréno se laissa à nouveau choir sur le sol afin de continuer rapidement son tri. Il garda le silence pendant quelques minutes puis finallement se releva et déposa une pile de feuille soigneusement rangées sur un côté du bureau

" Tiens, ca c'est le reste de tes courriers officiels. Je ne sais pas ce que tu veux en faire... Tu les ranges quelques part en particulier ? "

Puis il alla chercher la seconde pile qu'il déposa juste à coté de la première

" Et ca c'est les rapports. Franchement c'est pas drôle d'être Capitaine. Si c'est pour rester toute la journée enfermé dans un bureau comme un gratte-papier je préfére encore rester officier toute ma vie ! Enfin... j'y suis pas encore de toute façon..."

Une fois que le rapport fût clos, Momo rejoingnit la chaise de son bureau afin de regarder ce qu'il lui restait comme papiers. Kureno qui semblait avoir finit son tri déposa une première pile sur la table en lui indiquant qu'il s'agissait des courriers officiels, et lui demanda si elle les rangeait quelque part en particulier. Puis il se pencha de nouveau pour déposer une seconde pile de feuilles qui étaient tous les rapports, en lui disant que si le grade de Capitaine consistait à rester enfermer pour remplir des dossiers il préférait de loin être officier toute sa vie, bien qu'il n'y était pas encore. Momo lui fit un léger sourire, puis elle se leva en prenant soin de ne pas embroncher de nouveau le bureau, et alla ouvrir la fenêtre qu'elle avait fermée tout à l'heure.

- Comme toutes les situations devant lesquelles tu seras confronté dans ta vie future, le statut de Capitaine implique des avantages et des contraintes que nous devons nous efforcer d'exécuter. Il ne faut pas toujours regarder le côté négatif des choses, lui dit-elle toujours le sourire aux lèvres.

En effet, il était dans ses habitudes de toujours tenter de voir les choses et les évenements qui se produisaient d'un point de vue positif, Momo était d'un optimisme rare et cela avait plutôt tendance à remonter le moral de son entourage. Mais son optimisme, c'est sa façon à elle de s'accrocher tant qu'elle peut et de continuer à se battre, c'est en quelque sorte en essayant de voir le bon côté des choses qu'elle se convainquait de ne pas abandonner. Car lorsqu'on affronte des situations difficiles et que l'on se sent tombé, on a besoin d'un appui quelconque pour nous aider à nous redresser. Plus ces appuis sont nombreux, plus la force de continuer à suivre le chemin devant nous ou à le dessiner nous-même nous est donnée. Une fois la fenêtre entre-ouverte afin de laisser entrer dans la pièce un peu d'air frais venant de l'extérieur, Momo se dirigea vers son bureau et prit avec elle la pile de feuilles des courriers officiels. Elle se dirigea ensuite vers une sorte de casier se trouvant dans un coin de la pièce, ouvrit le deuxième compartiment en partant du haut et y rangea ses dossiers. Si elle n'avait pas indiqué à son fils où est-ce qu'elle les rangeait et qu'elle l'avait fait elle-même alors que celui-ci c'était gentiment proposé de les ranger à leur place, c'était parce que... le compartiment en question était placé trop haut pour que Kureno puisse l'atteindre. Momo se sentait un peu mal à l'aise, parce qu'elle savait que son fils était loin d'être bête et qu'il comprendrait vite la situation, ce qui aura certainement pour effet de le complexer davantage... Elle referma donc la porte casier et se dirigea de nouveau vers son bureau en redoutant de croiser le regard de son fils.

Momo choisit une fois encore ses mots à la perfection lorsqu'elle expliqua à son fils que dans chaque situation il y avait des contraintes auxquelles on ne pouvait pas toujours se soustraire. Et le statut de Capitaine de Division du Gotei 16 ne faisait pas exception. C'était une des habitudes de sa mère d'aborder les choses d'un point de vue positif. Elle ne voyait jamais les désavantages ou les inconvénients d'une situations, préférant relativiser les choses de façon moins pégorative afin de les rendre plus interessante. Kureno, ne possédant encore pas la sagesse de sa mère était bien loin de regarder la vie de ce même oeil... Il ne dit rien pour ne pas la contredire mais il n'en pensa pas moins... La profession de Capitaine n'était pas faites pour lui, jamais il ne pourrait rester enfermé dans un bureau à passer ses journées le nez plongé dans des épais dossiers. Il avait besoin de bouger, de se dépenser et il envisageait plutot le poste de Capitaine comme une cage dorée qui le priverait de beaucoup de choses....

Momo alla ouvrir la fenêtre et instinctivement, Kureno plaqua ses mains sur les piles de papiers qu'il venait de trier afin qu'un courrant d'air éventuel ne les éparpillent pas partout une nouvelle fois. Il vit sa mère s'approcher de lui, lui adresser un sourire puis elle s'empara de la première pile, celle le plus à droite.

- C'est lourd Maman, j'aurai put le faire tu sais.

Momo ne répondit pas. Elle se dirigea vers le fond de la pièce où se trouvait un imposant casier constituait de plusieurs tiroirs. Elle ouvrit le second en commençant par le haut et y déposa les documents dedans. Kureno se renforgna immédiatement alors qu'il la regarda faire. Pf.... N'importe quoi ces étagères ! Elle se retourna et Kureno la foudroya du regard avant de lui tourner le dos visiblement véxé. Il pinça les lèvres et d'un pas rageur il se dirigea vers la porte du bureau à coté de laquelle il avait déposé ses affaires pour l'Aacadémie. Il se pencha, ramassa furieusement un livre et alla s'installer sans le canapé. Il ouvrit le bouquin sans se soucier de la page sur laquelle il tomberait et fit mine de se plonger sérieusement dans sa lecture.

* N'importe quoi ! Vraiment ! Il n'y a pas idée d'avoir des armoires aussi hautes ! Pfffff.... Stupide ! Débile ! ...*

Au bout de la troisième fois qu'il lisait la même phrase sans en comprendre le sens, Kureno claqua son livre qui se referma dans un bruit sourd avant de le balançer un peu plus loin sur le canapé.
Il savait pertinament que ce n'était pas la faute de ses parents s'il n'était pas grand ... quoique... à la reflexion, Momo ne faisait pas partie des plus grands Capitaines et d'après ce qu'on lui avait raconté, son père était assez petit lorsqu'il était jeune ... Maudit soit la génétique ! maudit soit l'hérédité !

Et comme elle s'y attendait, son fils ne mit pas longtemps à prendre son air vexé. Il se dirigea vers le coin où il avait laissé ses affaires de l'académie. Il s'empara d'un livre qu'il ouvrit visiblement au hasard et alla s'asseoir sur le canapé. Il semblait pensant, puis après quelques secondes rejetta le livre à côté de lui, et semblait toujours pester contre sa taille. Momo fit un petit sourire gêné en retrouvant les mêmes mimiques que Toshiro abordait autrefois. Elle s'installa donc sur sa chaise et balaya vite fait son bureau du regard. Celui-ci ressemblait déjà plus à quelque chose, malgré les papiers qui restaient encore entassé là. Elle ouvrit un tiroir où elle avait l'intention de ranger les rapports, qu'il n'était pas urgent de rendre et qui pouvaient attendre le lendemain. C'est alors que ses yeux s'arrêtèrent sur un petit paquet coloré, se trouvant là au fond du tiroir. Momo porta sa main à ses lèvres en laissant échapper un "oups" qu'elle fût la seule à entendre. Elle regarda alors Kureno qui était toujours assis sur le canapé, bras croisés. Le paquet en question contenait de nombreux bonbons de toutes tailles et de toutes formes qu'elle s'était approprié dans le monde réel. A son âge, bien qu'il le niait, son mari aimait beaucoup les bonbons, et particulièrement ceux du monde des êtres humains que l'on ne pouvait évidement pas trouver à la Soul Society. De toute façon, la plupart des jeunes gens avaient tendance à apprécier ce genre de gourmandise, et Momo savait que Kureno n'y faisait pas exception. Il n'appréciait peut-être pas les friandises au point d'en faire une folie, mais il les aimait suffisament pour en faire un petit cadeau de temps en temps. Elle s'était résignée à les lui offrir dès son retour, car elle connaissait bien la réaction qu'il allait avoir en apprenant d'où venaient ces bonbons. Elles les avaient donc placé dans ce tiroir en attendant, puis comme la mission n'avait pas été réellement importante, elle avait oublier d'en parler et le paquet était resté là. Elle prit donc le paquet et alla s'asseoir à côté de son fils, qui semblait toujours bouder. à quelques centimètres du canapé se trouvait une petite table qu'elle avait elle-même fait mettre ici. Comme ça, elle pouvait so'ccuper de trier ses papiers tout en étant assise confortablement, bien qu'elle ne s'occupait que très rarement de ses dossiers sur le canapé et que désormais cette table était plus un élément de décoration qu'autre chose. Elle posa donc le paquet de bonbons sur cette table, juste devant son fils, et esquissa un sourire.

- Je sais que c'est pas grand-chose, mais j'ai entendu dire qu'ils étaient vraiment bon, alors je me suis permise de t'en prendre un paquet ^^ !

Kureno gardait les bras croisés et le regard fixé vers un point invisble sur le mur. Il continuait de ruminer dans son coin en pestant contre sa fichue taille, contre les armoires trop grandes et tout le monde entier !! Il n'en voulait pas directement à sa mère, après tout ce n'était pas de sa faute si ... si ...si il n'était pas trop grand... Elle avait meme eut la délicatesse de ne pas lui faire remarqué que le tiroir était hors de portée pour lui. Dans un sens, c'était encore plus frustrant pour Kuréno. Elle n'avait pas voulu le froisser mais il n'avait pu s'empecher de se mette en colère en comprenant la situation.

Derrière lui, il entendait sa mère qui semblait s'être réinstallée à son bureau. Il entendait distinctement le bruit des pages que l'on farfouilles, le bruit d'un tiroir que l'on ouvre suivit d'un petit silence. Il jetta un petit coup d'oeil discrétement avant de refixer son regard contre un mur. Bientôt, Momo vint le rejoindre en s'installa sur le canapé à ses côtés puis elle déposa un petit sachet de bonbons sur la table basse lui expliqu'a qu'elle lui avait rapporté cela et qu'il étaient très bon.
Kureno considéra le sachet pendant un instant. Il semblait hésiter entre le prendre ou le laisser sur la table basse pour continuer de bouder. Finalement, il se pencha, saisit le paquet qu'il ouvrit avant de s'emparer d'un bonbon qu'il commenca à manger.

- Merci.

Il en prit un second qui était tout rouge et tout mou avec un adorable parfum de fraise. Décidément, les confiseries du Monde Reel était bien meilleur que celles que l'on trouve habituellement à la Soul Society. Tout est fade ici... Kureno tendit le petit sachet à sa mère mais évita malgré tout de croiser son regard

- T'en veux ?

Kureno soupira avant

- J'espère que je grandirai vite et beaucoup ! Ca commence à bien faire que tout le monde me considére comme un mioche. Regarde Kaguya, il est aussi grand que son père et il a que trois ans de plus que moi sans compter qu'il possède son zanpakuto, lui !

Il pioche un nouveau bonbon qu'il avale goulument

- Et non, je ne suis pas jaloux !

Kureno sembla hésité un instant, puis il attrapa le paquet qu'il entama en la remerciant, sans pour autant tourner la tête. Il lui proposa de se servir, Momo sourit et en piocha un au hasard dans le sachet. Elle en sortit un petit crocodile de couleur bleu. Pendant qu'elle le mangeai, son fils lui confia son espoir de grandir vite et bien, en prenant l'exemple de son aîné qui avait déjà la taille d'un homme avec seulement trois ans de plus. Et il s'empressa d'ajouter que ce n'était pas de la jalousie. Il était vrai que depuis qu'elle le connaissait, Byakuya Kuchiki lui avait toujours parût être un homme d'assez grande taille, rien d'étonnant donc que son fils ait tendance à être grand lui aussi. Kureno revint également sur le fait qu'il ne possédait pas encore son propre zanpakutoh. Tout en mordillant le petit crocodile de gélatine, elle lui répondit :

- Chaque chose en son temps, on ne peut pas être bon de partout. autant les autres possèdent un temps d'avance sur toi, autant toi tu possèdes des capacités qu'eux n'ont pas et n'auront peut-être jamais. Tout le monde possède des qualités qui leur sont propre et aussi des défauts qui font de nous des personnes ordinaires, dit-elle l'air pensant. Si tu veux savoir ma façon de penser, je crois que la personne qui posséderait toutes les qualités du monde auraient le gros défaut d'être trop parfait et serait très ennuyant... De plus, une chose peut être positive ou négative selon le point de vue de la personne qui la juge.

Etrangement, ses paroles se raportaient à ce qu'elle disait tout à l'heure. Mais ce qu'elle disait n'était pas faux. Autant une personne voit quelque chose d'un bon oeil, autant son voisin voit la même chose d'un façon totalement opposée. Momo comprenait le fait que son fils soit complexé par sa taille, mais elle ne voulait pas qu'il s'attarde trop là-dessus. Après tout il se trouvait dans une classe où tous ses camarades étaient plus âgés que lui, et de toute façon il finirait bien par grandir un jour où l'autre, cela ne durerait pas éternellement. Tout vient à point à qui sait attendre, quoique ce mot ne plaisait pas trop aux adolescents de son âge et elle en avait bien conscience.

- Je ne sais pas si tu es au courant, mais quand j'étais plus jeune, le vice-capitaine de la 11ème Division était une jeune personne qui ne mesurait pas plus d'un mètre dix...

Sa mère lui sortit l'éternelle ritournelle qu'il connaissait maintenant par coeur à force de l'entendre : chaque chose en son temps et patati et patata.... Il se retint à grande peine de ne pas lever les yeux au ciel et préféra reprendre un autre bonbon dans le sachet pour s'empecher de répondre un peu insolament. Est ce qu'être trop parfait c'est vraiment ennuyeux comme venait de le lui dire sa mère ? Peut etre ... Mais il ne demandait pas d'être parfait. Il demandait simplement d'être comme les autres pour ne pas se sentir exclus. Après tout, les jeunes de son âge accordent beaucoup d'importance au regard des personnes qui les entourent. Elles sont un peu leur reflet, elle les aident à se faire une image de leur propre personne. Et il se trouve justement que l'image qu'on lui renvoyait constamment était celle d'un gamin... Alors oui, il savait que de toute façon il était encore un gosse et que rien ne pourrait changer ca pour le moment mais il n'aimait pas que l'on lui fasse remarquer. Alors il attendait... Il attendait que le temps fasse son oeuvre mais la patience n'avait jamais été l'une de ses qualités principales.

Sa mère lui raconta que lorsqu'elle était plus jeune, une vice capitaine de la 11em division ne mesurait qu'un petit metre dix... Kureno haussa les épaules. Ce n'était pas vraiment une consolation ca....

Il laissa le sachet de bonbons sur la table du salon. C'était très bon mais il ne fallait pas en abuser non plus, autant les économiser, c'est tellement rare !

Kureno allait s'appréter à prendre la parole lorsque quelqu'un frappa à la porte. Il entendit sa mère intimer d'entrer et il se retourna pour voir de qui il s'agissait

Lentement il rentra dans la pièce, le visage impassible. La ressemblance avec son père était frappante. Une main sur le manche de son zanpakuto, et l'autre sur la poignée de la porte, il lâcha un grand sourire avant de dire:

- Eu... Hitsugaya-Taïsho, désolé de vous dérangez, mais euh ... Je voulais savoir si... Si je pouvais rester avec Kuréno et vous.

Il se retourna afin de fermer la porte, puis regarda Kuréno. Son ami était assit sur le canapé au fond de la pièce, au coté de sa mère. Devant lui une petit table sur laquelle une poche de bonbon était posé. Cela attisa la curiosité de Kaguya, en effet il était peu fréquent de voir de tels sachet dans la Soul Society. Ils devaient surement provenir du monde des humains. Il s'avança lentement vers Kuréno, puis lui fit un grand sourire. Le jeune Kuchiki semblait épuisé. Ses vêtements n'étaient pas très propre, le fourreau de son zanpakuto habituellement rouge était maintenant noir. Les cheveux détaché, sa tenue de shinigami à moitié déchiré, tout laissait deviner qu'il venait de sortir d'une séance d'entrainement intensive. Il se frotta la crâne avec difficulté, lâchant un petit ronchonnement de douleur, puis vint s'asseoir par terre en face de la table. Il regarda le capitaine un instant, puis son ami, et compris rapidement la situation.

- Kuréno, dis moi, pourquoi boudes tu ? Tu n'as plus l'âge tu sais ! Maintenant tu es un homme, et tu dois te montrer sage. Je ne sais pas quelle est la raison de ton comportement, mais je pense que tu devrais essayer de sourire un peu.

Il dit cette phrase avec un ton un peu ironique. Kaguya adorait se moquer de son ami, ou du moins il le charriait sur certaine chose. Il n'évoquait jamais sa taille, il savait à quel point il était complexé. Ces petites charades faisaient, pour la plupart du temps, rire le jeune shinigami.
Il se recula et posa ses deux mains dans le dos. Il bailla un long moment, puis se frotta la tête une nouvelle fois.

- Dites moi captaine, auriez vous des nouvelles de Urahara, ces temps ci je n'arrive pas à le voir ?

En effet, cela faisait maintenant plusieurs jour qu'il n'avait plus eu de nouvelle du capitaine des capitaines. Habituellement il passait le voir à l'académie spirituelle, lui donnant quelques conseil, et lui racontant plein de petites blagues. Ichigo se joignait souvent à eux d'ailleurs. Mais il est vrai aussi que depuis quelques temps, le travail que Kaguya s'infligeait était beaucoup plus prenant. Il avait prit la petite manie de partir après les cours au terrain d'entrainement afin d'affronter des shinigami gradés. Il était certes rare qu'il arrive à en battre, mais le fait de se mesurer à plus fort que lui... C'était beaucoup plus marrant.

- Oï Kuréno, j'ai trouvé un nouveau passage que je dois te montrer !

Il se leva rapidement et vint se placer à coté de son ami. Il lui chuchota :

-On pourra se lever plus tard le matin !

Momo remarqua bien que ce qu'elle venait de dire à son fils l'agaçait davantage. Ce n'était pas réellement le but, mais elle faisait de son mieux pour essayer de lui faire comprendre qu'il était inutile d'en faire autant pour une simple différence. Alors qu'elle allait tenter de reformuler sa phrase, n'aimant pas voir Kureno comme ça, on toca à la porte de son bureau. Elle lança un bref "entrez !" avant de voir pénétrer dans la pièce le fils Kuchiki : Kaguya. Celui-ci entra lentement en s'excusant de déranger. Les traits de son visage laissaient clairement deviner sa fatigue. Il demanda l'autorisation de passer un peu de temps dans le bureau en leur compagnie. Elle s'empressa de lui répondre :

- Bien sûr que tu peux rester, cela ne me dérange pas du tout ! Installe-toi et ne te gène surtout pas !

Elle se leva du canapé et s'apprêta à se diriger vers son bureau, mais c'est alors qu'il lui revint à l'esprit que même si, avec l'aide de son fils, ils avaient tenté de le rendre un peu plus présentable, celui-ci était toujours un brin désordonné...

- Euh... Je te prierais de m'excuser pour ce manque d'organisation, surtout ne regarde pas dans cette direction ^^" !

Elle reprit donc son grand rangement pendant qu'elle entendait Kaguya demander la raison de cet air boudeur à Kureno, en lui expliquant qu'il avait passer l'âge. A vrai dire, il avait passé l'âge de nombreuses choses qu'il faisait pourtant encore, mais cela n'avait jamais affecté sa mère plus que ça. C'était son fils, avec ses qualités et ses défauts, mais il restait son fils malgré tout. Elle faisait de son mieux pour l'élever comme il fallait, mais il y avait certaines choses pour lesquelles elle le laisser se débrouiller seul. C'était à lui de forger sa propre personnalité, à lui donc de décider de sa façon d'agir. Puis Kaguya s'adressa à elle par la suite, en lui demandant si elle avait eu des nouvelles de Urahara ces derniers temps.

- Je l'ai vu il y a cinq jours, et il avait l'air de bien se porter... Quoiqu'il semblait préoccupé; ou peut-être était-il simplement fatigué.

La dernière fois qu'elle l'avait vu c'était peu de temps avant de partir en mission, afin de l'informer de ce qu'il s'était passé et de ses projets par rapport à l'arrancar qui avait tenter de s'introduire à la Soul Society. Elle devrait d'ailleurs lui rendre visite le lendemain afin de lui remettre son rapport... Elle entendit ensuite le jeune Kuchiki parler d'un nouveau passage qu'il aurait découvert et il alla murmurer quelque chose à l'oreille de Kureno. Celle-ci ne chercha pas à savoir de quoi il s'agissait, après tout son fils était en droit d'avoir ses petits secrets et Kaguya pouvait très bien avoir des choses à lui dire qui ne la regarder pas. Elle reprit donc là où elle s'en était arrêté précédement, c'est-à-dire à ranger cette pile de rapport dans le tiroir du bureau réservé à cet effet.

La porte du bureau s’ouvrit pour laisser entrer Kaguya Kuchiki. Il leur adressa un sourire auquel Kureno répondit, heureux de voir que son ami était venu lui rendre visite. Kagyua savait pertinemment qu’il était dans les habitudes de Kureno de passer au bureau de sa mère après sa journée de cours à l’Académie. Aussi il n’avait certainement pas du chercher bien loin où aller pour trouver son ami. Il s’avança et vint s’installer à même le sol juste en face de Kureno qui l’observa d’un regard critique. Sa tenue vestimentaire était complètement souillé, preuve qu’il revenait probablement d’un entraînement acharné. Son visage paraissait bien fatigué et cette impression était accentué par ses cheveux longs qui lui tombaient sur les épaules. Ainsi, la ressemblance avec le grand Byakuya Kuchiki était encore plus frappante !

Momo se leva et elle présenta ses excuses à Kaguya pour le désordre du bureau dans lequel elle le recevait. Maintenant qu’une bonne partie des documents étaient rangés dans leur pochettes d’origine, le plan de travail semblait quand même plus organisé que lorsqu’il était arrivé.

Lorque Kureno retourna sa tête vers Kaguya il le vit se masser le crâne en faisant ce qui s’apparentait à une grimace de douleur. Est ce qu’il s’était blessé ? Il s’apprêtait à lui poser la question mais Kagyua lui coupa l’herbe sous le pied en prenant la parole en premier. Il lui demanda pourquoi est ce qu’il boudait, mettant en avant le fait qu’il n’avait plus l’âge de ce genre de comportement. Kureno fronça les sourcils

- Non mais de quoi tu te mêles ? Est ce que je te dis ce que tu dois faire ou non ? Est ce que je te fais des remarques ? Non bon alors …. Et puis je ne boudais pas !
Un mauvais observateur aurait pu croire qu’une dispute venait d’éclater entre les deux amis mais en réalité il n’en était rien. C’était une de leur manie de se chercher constamment, de passer leur temps à s’asticotter l’un l’autre en toute amitié et sans aucune méchanceté.

Kaguya se frotta une nouvelle fois la tête et étouffa un bâillement. Kuréno ignorait contre quel adversaire il s’était battu mais apparemment il lui en avait fait baver !

Son ami demanda des nouvelles du Commandant Urahara et Momo s’empressa de le rassurer, lui disant qu’elle l’avait vu il n’y avait pas si longtemps et qu’il paraissait passablement préoccupé. Kuréno n’ignorait pas l’affection que Kaguya portait à Urahara tout comme il n’en ignorait pas la cause non plus. Il lui devait beaucoup.

Kaguya le coupa dans ses pensées en lui annonçant d’un ton triomphal qu’il venait de trouver un nouveau passage ! Le visage de Kuréno rayonna et il se mit à sourire. Sa ami vint s’installer à coté de lui pour lui murmurer à l’oreille demain ils pourraient grappiller quelques précieuses minutes de sommeil !

- Super ! Il est où ton passage ? Tu me le montera tout à l’heure ?

Kureno mit ses pieds sur le canapé et regarda Kaguya

- Alors raconte, qui est ce qu’il t’a mis dans cet état ? Tu es vraiment dégouttant, pour un fils de la noblesse ca le fait pas ! Tu n’arrête pas de te masser la tête depuis que tu es arrivé, tu t’es blessé ?

- Super ! Il est où ton passage ? Tu me le montera tout à l’heure ?

Kaguya lâcha un petit rire sarcastique, secoua de haut en bas comme pour dire " Oui t'en fais pas ". Ensuite Kuréno changea de position mettant ses pieds sur le canapé, et demanda au jeune Kuchiki:

- Alors raconte, qui est ce qu’il t’a mis dans cet état ? Tu es vraiment dégouttant, pour un fils de la noblesse ca le fait pas ! Tu n’arrête pas de te masser la tête depuis que tu es arrivé, tu t’es blessé ?

Un jour sous la paperasse... [[ PV Kureno + Incrustation de Kaguya xD ]] Kaguya11

La question qu'il venait de lui poser le toucha à vif. Le combat d'aujourd'hui était ... Un mauvais souvenir:

- Tout d'abord, tes pieds sur le canapé ! Ca en se fait pas, tu vas le salir imbécile heureux ! Bon ... Puisque tu veux savoir, je me suis battu contre le 5 ème siège de la 6 ème division ... Il m'en a fait voir, surtout que celui ci maitrise le shikaï ! J'ai utilisé la 32 ème technique de Kido sur lui, et ... Même si je l'ai blessé il m'a battu en m'assénant un coup d'épée sur la tête.

Il se baissa tout en écartant une mèche de cheveux et lui montra la blessure.

- Dis moi c'est profond ? Je n'arrive pas à savoir moi ?

En effet la blessure était profonde, cela demandait une intervention médicale. Il releva la tête, regard la poche de bonbon avec envie, puis demanda à Momo:

- Euh .. Dites, je peux en prendre un ?

Il se retourna vers son ami, puis rigola. Pourquoi ? Parce qu'il était tellement mort de faim que son estomac venait de faire un bruit énorme !

Alors que Momo ferma son tiroir, elle entendit son fils demander à Kaguya ce qu'il lui était arrivé. Elle releva alors la tête, car il semblait en très mauvais état et voulait elle aussi savoir ce qui lui était arrivé. Elle remarqua alors que son fils avait mis ses pieds sur le canapé. Elle n'était pas du genre à râler pour ça, mais ce qui la gênait c'était qu'il avait garder ses chassures. Elle allait lui demander gentiment de les ôter mais le jeune Kuchiki fit la remarque bien avant elle, avant de leur expliquer qu'il avait combattu le cinquième siège de la 6è division. Il mentionna aussi le fait qu'il avait tenté d'utiliser la 32ème technique de Kidô... Pour un étudiant c'était quand même un sort de haut niveau ! Puis elle le vit jetter un oeil en direction du paquet de bonbons avant de lui demander s'il pouvait se servir, et son estomac en fit de même. Momo se leva en disant :

- Oui bien sûr, c'est là pour ça ! Mais si tu permets juste deux minutes...

Elle s'approcha de lui et s'accroupit. Elle dégagea une mèche de cheveu afin de voir la blessure qui lui avait été infligée à la tête. Bien qu'elle ne soit pas mortelle, celle-ci était tout de même assez importante et nécessitait des soins. Si l'entaille venait à s'infecter, là oui cela deviendrait vraiment dangeureux. De plus il avait reçu un coup de zanpakutoh en mode Shikaï, ce n'était pas rien !

- Je te recommande vivement de faire un détour par la 4ème Division, tu dois absolument soigner ça ! Il ne t'a vraiment pas raté !

Elle se retourna ensuite vers son fils.

- Tu pourras l'accompagner si tu veux, j'expliquerais ce qui s'est passé à ton père comme ça tu ne te feras pas disputer si tu rentres un peu tard ! Par contre, j'espère pour toi que tu n'auras pas de problèmes Kaguya, ton père est du genre strict à ce que je sais...

Et Momo n'avait pas vraiment besoin d'écouter les ragots pour apprendre ça. Avant, Renji était le vice-capitaine de ce dernier lorsqu'il était à la tête de la 6ème division, elle en avait déjà entendu de belles par son ami, et elle s'était retrouvé confronter à Byakuya lors de la fameuse "invasion des Ryokas" où le jeune homme à la chevelure rouge s'était retrouvé gravement blessé lors d'une confrontation avec Ichigo Kurosaki. Si cela n'avait dépendu que du Capitaine Kuchiki, Renji aurait été déchu de ses fonctions après cela, avec pour motif le fait qu'il avait prit seul l'initiative de le défier. Momo se souvenait avoir tenter de lui tenir tête lorsqu'il avait ordonné que son ami soit mis en prison, et elle se souvenait du regard froid que celui-ci lui avait lancé avant qu'Izuru la convainquit de présenter ses excuses. C'est dans cette pensée-là qu'elle se dit que Kaguya devait avoir une vie très carrée...

Avant même de commencer son récit, Kaguya fit remarquer à Kureno que les pieds sur le canapé ca ne se faisait pas et que cela risquait d’endommager le précieux sofa. Il bafouilla un pseudo mot d’excuse en se repositionnant plus correctement et il écouta Kaguya qui lui expliquer le pourquoi de sa tenue. Il lui raconta son combat contre le cinquième siège de la sixième division, combat apparemment assez difficile. Son adversaire n’avait, semble t-il, pas hésité à utiliser le shikai afin de contrer les attaques de Kido moyennement puissante de Kaguya. Kuréno écoutait le récit avec déception

- C’est dommage j’aurai bien aimé assisté à ca ! Je voir prendre une bonne raclée c’est pas tous les jours !

Kaguya pencha sa tête en avant et écarta quelques mèches de cheveux pour montrer à plaie à Kureno qui cessa immédiatement toute plaisanterie. Il n’y connaissait pas grand chose en terme de pseudo médecine mais ca n’avait pas l’air d’être bénin et ce n’était pas joli à voire. Kureno grimaça et commença à s’inquiéter, adressa un regard éloquent à sa mère.

- Bah…. Vraiment il a pas fait les choses à moitié ton cinquième siège. Pourquoi tu n’es pas directement allé te faire soigner avant de venir ici … Tu es inconscient ou quoi ?

En fait, Kureno se doutait bien de la réponse. La cinquième division était celle voisine de la sixième et si Kaguya souhaitait se rendre à la quatrième il était obligé de passer par les quartiers de la Cinquième ce qui expliquait certainement sa présence ici.

Kaguya demanda s’il pouvait se servir dans le paquet de bonbon alors que son ventre émit un grognement quelque peu gênant. Kuréno sourit avant d’attraper le paquet qu’il donna à son ami. Momo quant à elle s’approcha de Kaguya en lui demandant de bien vouloir regarder sa plaie à son tour. Son diagnostic rejoignit celui de son fils et elle recommanda chaudement à Kaguya d’aller se faire soigner rapidement pour éviter une éventuelle infection. Se retourna vers Kureno, elle lui demanda de l’accompagner en lui disant qu’elle rassurerait son père s’il tardait trop à rentrer à la maison. Kureno accepta d’un hochement de tête alors que sa mère s’interrogeait sur la réaction à craindre de Byakuya. Il était vrai que Kureno ne l’avait rencontré qu’a de très rare occasion et il ne s’en plaignait pas ! Il ne critiquerai jamais le père de Kaguya mais il était le genre d’homme tellement glacial que… moins on le voyait et mieux on se portait. A dire vrai, Kureno le redoutais un peu… Il l’impressionnait.

- Maman tu n’as qu’a lui envoyé un papillon de l’enfer pour l’avertir que Kaguya rentrera plus tard.

Puis il se retourna vers Kaguya

- C’est le branle bas de combat dés que tu quittes le Manoir alors je n’ose même pas imaginer la réaction des gardes si tu est en retard …. Bon alors, on y va ?

Fin du RP, suite à la 4 ème division >> " Il faut savoir souffrir pour être beau "

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