Une drôle de matinée...

Ce matin là ressemblait à tous les matins, d’abord je n’arrivais pas sortir la tête de cette brume, un reste de songe. En effet, chaque nuit, je fais des rêves dont il m’est impossible de me rappeler mais qui m’handicape à chaque levé ! J’exécutais mon petit rituel matinal mais j’étais bien maladroite : « Oh non, ne me dis pas que ça va être MA journée ! »

Je finis par sortir de mes quartiers pour rejoindre le bureau da Daisuki-taicho, qui comme à son habitude doit être en retard ! J’arrivais enfin devant les grandes portes de son bureau, poussa l’une d’entre elles et mes yeux ne puent croire ce qu’ils virent à l’instant. Taicho était à son poste, sifflotant. Quand je dis à son poste, j’entends les pieds sur le bureau, les mains derrière la tête et se balançant d’avant en arrière sur sa chaise. Il me vit et se figea d’un air interrogateur puis afficha son large sourire en braillant :

- Saya !! Ne fais pas cette tête, je suis tombé du lit, ça arrive à tout le monde ! D’ailleurs je n’ai même pas pris mon petit déjeuner, je suis venue directement pour te voir, je sais que tu es ponctuel !

« …pas pris son petit-déjeuner, hein ? Ça veut sûrement dire, fais m’en un…. ».
Je commençais à préparer du thé tout en étant pensive, j’avais la tête ailleurs et je ne me rendais même pas compte que taicho s’était figé derrière moi et me fixait l’air perplexe. Il se rendait sûrement compte que quelque chose n’allait pas. Je m’apprêtais à lui servir une belle et grande tasse de thé, lorsque quelque chose se passa, je ne sais pas quoi, mais… il y a eu comme un conflit de directive entre mon cerveau et mes pieds, si bien que je m’écrabouilla comme une crêpe sur le sol, la tasse vola si haut que taicho resta à l’admirer sans rien faire… Elle finit son atterrissage après un triple salto piquet sur la veste blanche de capitaine, de mon capitaine….

- Gomen, taicho… Ce matin je suis maladroite, je savais que c'était ma journée…
- Tu es sûre que ça va ? Ça n’est vraiment pas dans tes habitudes. Dit-il en souriant, cachant sa douleur au torse qui venait d’être ébouillanté.
- Et bien pour la première fois, j’ai quelques vagues images de rêve mais…c’est surtout que j’ai comme un mauvais pressentiment…
- Ne t’en fais pas, ça ira mieux demain !!

Et il partit essayer de faire disparaitre cette tache. Je restais là, pensive, à fixer la tasse renversée sur le sol. Et taicho ne revint pas des toilettes… En fait, il ne revint pas du tout. Lorsque le bruit de l’absence du capitaine fit le tour de la division, il y régnait une… comme qui dirait… une anarchie. Devant ce spectacle, je ne savais que faire, en faites, je n’avais rien envie de faire, ni crier pour les rappeler à l’ordre ou quoi que ce soit d’autres. Ils le remarquèrent bien et s’en donnèrent à cœur joie !! Ça buvait du saké d’un côté, gambadait de l’autre… Pour la première fois, je me fichais que les autres divisions nous voient ainsi. J’étais dépité, aucuns d’entre eux n’étaient sérieux ou ne faisaient des efforts. Sans dire un mot, je partis me réfugier dans mes quartiers avec la ferme intention d’y rester.

Le paysage défilé au fur et à mesure que les ailes se mouvaient. Volant paisiblement par-dessus la Soul Society comme à son habitude, le papillon de la mort ne put s’empêcher des que son regard eut capté le rassemblement à quelque pieds de là , comme tout être doté de vie l’aurait fait à sa place, de se poser à un endroit spécial dans le « foyer » des shinigamis, un endroit réservé aux seuls membres de la 8ème division, un endroit qui pour l’instant ressemblé plus à une fourmilière en pleine période de guerre qu’à quoi que ce soit d’autre, un endroit bruyant devant lequel le monde s’agglutinait pour remplir leur curiosité, pour s’informer sur ce brouhaha où tout simplement pour bien rigoler devant le spectacle qu’offrait les shinigamis de cette division, en se couchant à même le sol, grimpant sur les toits et jouant à cache- cache avec un être invisible comme le faisait les gens prise de folie. Le papillon, perchait sur son toit, remarqué bien l’attitude des gens postaient devant la porte d’entrée. Bien que faisant leur malin, en jacassant et montrant du doigt leur collègues, pas un seul n’osait s’aventuré à l’intérieur de peur d’être touché par un mal étrange. Seul un individu quelque peut étrange, même du point de vue du papillon, osa dérogeait à cette règle sans se soucier du danger le menaçant. Habillés d’une veste blanche et d’une épée, il possédait des cheveux noirs des yeux verts, et son visage semblait être figé dans un sourire rayonnant.

Akusei marchait calmement dans les quartiers du seireitei. Son légendaire sourire sur les lèvres, il venait de passer une matinée formidable, si l’on oublié la tache de thé sur le bas de sa robe blanche, cadeau laissé malencontreusement par Saya tôt ce matin, mais ne rechigna lorsqu’il arriva en vue de sa division. Sans paraître stupéfait par l’agitation devant l’entrée, il pénétra dans la masse. A mesure que les gens s’écartaient sur son passage, le capitaine de la 8ème division ne cacha pas son plaisir de revenir dans ses quartiers, après une courte mais douloureuse absence de trois heures. Ne se préoccupant pas du regroupement formé devant l’entrée de sa « maison », Akusei commençait à préparer son discours de retour. C’est sous des regards émerveillées et rempli d’admiration qu’il prit une grande respiration et cria une fois la foule derrière lui et ses shinigamis devant lui :

-JE SUIS RENTRE !!!!!!!

Une phrase simple, qui aurait dut inaperçu, peut importe le niveau sonore utilisé, tel le remue ménage qui animait la division était intense en agitation et bruit. Mais pas cette fois-ci. Comme si il avait utilisé une formule magique ou une technique de Kido d’immobilisation, Akusei réussit à attirer l’intention de tout les shinigamis présent. Il avait dit cette phrase en rotant…
Ravi de voir les visages blasés de ses soldats, le capitaine profita de ce spectacle quelque instant puis se remit en route pour s’arrêter deux secondes plus tard, la mine interrogatrice.
Il resta comme ça un petit moment, et plus le temps s’écoulait, plus l’air devint lourd de tension sur les épaules des shinigamis qui ne pouvaient s’empêcher de retenir leur salive et l’aspiraient donc bruyamment. Ils attendaient le moment ou leur capitaine réagiraient sur le fait qu’ils se donnaient en spectacle face aux autres divisions, et leur donneraient à tous des corvées supplémentaires mais rien ne vint.
Puis aux bouts de plusieurs minutes intenables, Akusei esquissa un mouvement et la tension atteignit son paroxysme. Son visage commença à se contracter comme s’il allait s’énerver puis se concentra pour enfin... lâchait un pet dans une cacophonie de bruit et d’odeurs.

-Ah !!!!! Il refusait de sortir depuis ce matin, mais j’y suis comme même venu à bout. Je suis le meilleur. Ah ! Ah !

Sans s’arrêter de s’auto-féliciter, le capitaine de la 8ème division, se remit en route en laissant derrière des centaines de shinigamis blasés par une telle attitude. Certains en étaient même tombés à la renverse, pour d’autres raisons. C’était les plus proches du capitaine à se moment là.
Se dirigent vers ses quartiers, il ne pouvait s’empêcher de ressentir un malaise.

« C’est bizarre que tout mes shinigamis soit dehors avec l’air inquiets. Je suis pourtant sur qu’il n’y avait pas d’exercice aux feux de prévu aujourd’hui. Et il n’y pas l’air d’avoir un intrus nuisible ici si j’en crois les gens postaient devant l’entrée. Je ferais mieux d’allait en parler à Saya… »

Saya ! En se rappelant ce nom, Akusei prit comme une gifle mentale. Il venait de se rappeler, qu’il était parti voir les enfants du Rukongai sans prévenir son lieutenant. Et la connaissant, elle a dut s’en ronger les ongles, ne le voyant pas réapparaître et avait dut mobiliser la division pour le rechercher. Si on rajoutait en plus l’événement de ce matin, Saya avait surement tout pris pour sa propre faute et devait se morfondre dans ses quartiers. Il devait lui dire qu’il était rentré.
Joignant le geste à la pensée, Akusei changea de direction et alla vers les quartiers de Saya sas se presser plus que ça. Arrivait là bas, il entra sans frapper et sans faire attention au fait qu’elle était assis dans un coin la tête sur les genoux, il s’exprima d’une voix jovial qui lui était propre et qui désignait le fait qu’il avait fait une grande découverte.

- Eh Saya tu ne devineras jamais ce que j’ai découvert auprès des enfants, écoute : « Je suis rentré ! »

Il avait dis cette dernière phrase de la même façon que tout à l’heure, en rotant et visiblement toujours ravi par la trouvaille de se nouveau moyen de s’exprimer, il commença à sautiller de joie.

(J’espère que ça te vas comme réponse ^^. Maintenant tu peux répondre.)